Page Nav

Top Hider

HIDE

Grid

GRID_STYLE
GRID_STYLE

Post Snippets

FALSE
True
LEFT

Breaking News

latest

La tokenisation de l'économie

₿ comme Brillantissime

₿ comme Brillantissime


Si est seulement si, sera désormais la norme :
  • Privilégier les entreprises engagées contre le réchauffement climatique et transparentes sur leur impact sur l'environnement.
  • Imposer une transparence publique carbone...

Dans sa lettre annuelle influente de ce début 2020, M. Fink (président-directeur-général de la plus grosse société de gestion portefeuilles et d'investissements au monde) a déclaré que son entreprise aura comme objectif principal :

Eviter les investissements dans des sociétés qui «présentent un risque élevé lié au développement durable».


"La prise de conscience évolue rapidement, et ... nous sommes à la veille d'un remaniement fondamental de la finance ... agir de manière plus agressive pour voter contre les équipes de direction qui ne font pas de progrès en matière de durabilité et inciter les entreprises à divulguer leurs plans pour fonctionner dans un scénario où L'objectif de l'accord de limiter le réchauffement climatique à moins de deux degrés est pleinement atteint."

Pour ce faire, le géant mondial a rejoint l'influent groupe d'investisseurs Climate Action 100 +, sa signature l'engage à « agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'ensemble de la chaîne de valeur, selon les objectifs fixés par l'accord de Paris » ainsi qu'à s'aligner sur les standards de transparence de la « Task Force on Climate-related Financial Disclosure » (TFCD).

C’est également le message martelé par Michael Bloomberg (onzième personne la plus riche du monde) à l’occasion de la sortie du rapport du groupe de travail TCFD(TaskForceonClimateDisclosure).

"Une transparence accrue rend les marchés plus efficaces et les économies plus stables et résilientes"



Cher PDG,

En tant que gestionnaire d'actifs investit pour le compte d'autrui, je vous écris (...) L'argent que nous gérons n'est pas le nôtre. Il appartient à des personnes dans des dizaines de pays qui essaient de financer des objectifs à long terme comme la retraite. Et nous avons une profonde responsabilité envers ces institutions et individus - qui sont actionnaires de votre entreprise et des milliers d'autres - pour promouvoir la valeur à long terme. (...)

En tant que fiduciaire, notre responsabilité est d'aider les clients à naviguer dans la transition. Notre conviction d'investissement est que les portefeuilles intégrés au développement durable et au climat peuvent offrir de meilleurs rendements ajustés au risque aux investisseurs. Et avec l'impact de la durabilité sur les rendements des investissements qui augmente, nous pensons que l'investissement durable est la base la plus solide pour les portefeuilles clients à l'avenir. (...)

(...) À court terme, une partie du travail visant à atténuer les risques climatiques pourrait créer davantage d'activité économique. Pourtant, nous sommes confrontés au problème ultime à long terme. Nous ne savons pas encore quelles prévisions sur le climat seront les plus précises, ni quels effets nous n'avons pas pris en considération. Mais on ne peut nier la direction que nous prenons. Chaque gouvernement, entreprise et actionnaire doit faire face au changement climatique. (...)

Les entreprises et les pays qui défendent la transparence et démontrent leur réactivité aux parties prenantes, en revanche, attireront plus efficacement les investissements, y compris des capitaux de meilleure qualité et plus patients


(...) Lorsque nous estimons que les entreprises et les conseils d'administration ne produisent pas de divulgations efficaces en matière de développement durable ou ne mettent pas en œuvre de cadres pour gérer ces problèmes, nous tiendrons les membres du conseil d'administration responsables. Compte tenu des bases que nous avons déjà posées en matière de divulgation et des risques d'investissement croissants entourant la durabilité, nous serons de plus en plus disposés à voter contre la direction et les administrateurs lorsque les entreprises ne progressent pas suffisamment sur les divulgations liées à la durabilité et les pratiques et plans commerciaux sous-jacents. (...)

(...) Même si seule une fraction des impacts projetés est réalisée, il s'agit d'une crise beaucoup plus structurelle à long terme. (...)

Les entreprises, les investisseurs et les gouvernements doivent se préparer à une réaffectation importante du capital


(...) Cette dynamique s'accélérera à mesure que la prochaine génération prendra la tête du gouvernement et des entreprises. Les jeunes ont été à l'avant-garde pour appeler les institutions à relever les nouveaux défis. Ils demandent davantage aux entreprises et aux gouvernements, à la fois dans la transparence et dans l'action. Et au fur et à mesure que des milliers de milliards de dollars seront transférés aux milléniaux au cours des prochaines décennies, à mesure qu'ils deviendront PDG et DSI, qu'ils deviendront les décideurs et les chefs d'État, ils remodeleront davantage l'approche mondiale de la durabilité. (...)

À l'approche d'une période de réallocation importante du capital, les entreprises ont la responsabilité - et un impératif économique - de donner aux actionnaires une image claire de leur préparation. (...)

Une plus grande transparence sur les questions de durabilité sera un élément toujours important de la capacité de chaque entreprise à attirer des capitaux


(...) Il aidera les investisseurs à évaluer les entreprises qui servent efficacement leurs parties prenantes, en remodelant le flux de capitaux en conséquence. Mais l'objectif ne peut être la transparence pour le plaisir de la transparence. La divulgation devrait être un moyen de parvenir à un capitalisme plus durable et inclusif. Les entreprises doivent être délibérées et déterminées à adopter un objectif et à servir toutes les parties prenantes - vos actionnaires, clients, employés et les communautés dans lesquelles vous opérez. Ce faisant, votre entreprise jouira d'une plus grande prospérité à long terme, tout comme les investisseurs, les travailleurs et la société dans son ensemble.

Cordialement.

Larry Fink
Président et Directeur Général


La « tokenisation » de l'économie


En informatique plus qu'ailleurs, à chaque nouveau problème son néologisme. Des questions de sécurisation des données est donc née la “tokenisation”.

Un token est un jeton numérique qui représente un actif réel ou digital. Il est transféré entre deux parties sans avoir besoin de l’autorisation d’un tiers. Prenons un exemple : une association caritative ou un artiste ont besoin de financer un projet. Il leur suffit de créer et de vendre des tokens pour récolter des fonds rapidement et librement, sans avoir besoin de passer par une banque. Le token permet d’exécuter, à faible coût, de manière transparente, et automatique différents types de transactions entre-deux parties (entreprises, particuliers, institutions, associations, etc.), sans nécessiter l’intervention d’un tiers. 

La tokenisation contribue à maintenir les données des cartes des consommateurs en sécurité, quel que soit le mode de paiement, en remplaçant les informations réelles du compte par une série de chiffres – un token. Les détails sous-jacents de la carte restent ainsi à l’abri, où que les données du token soient stockées. Lorsque les consommateurs effectuent un paiement à l’aide d’un service de paiement « tokenisé », c’est un token qui est intégré au processus de paiement, et non les données du compte du titulaire de la carte.


La tokenisation va révolutionner l'achat


Cette technologie séduit de plus en plus tant les acteurs du secteur privé que du secteur public qui en apprécient ses apports notamment en matière de gestion d’actifs immatériels, de certification, d’horodatage et de création de contrat à exécution automatique, autrement appelé « smart contrats ».

Technologie qui a pour principe le stockage et la transmission d’informations, transparente, sécurisée, irréversible, incorruptible...


Il s'agit d'un changement qui se manifeste à travers le passage de la carte de crédit au paiement par smartphone. On créé une copie numérique de l'actifqui sera divisé en part digitale ou token. L'objectif est de rendre plus fluide et plus transparent le marché.


La tokenisation, une « tendance majeure » à soutenir


Alors que la Commission européenne a achevé sa consultation publique sur les actifs de crypto-monnaie en mars, les principaux régulateurs financiers français sont intervenus pour exprimer leur position sur cette question.

L’Autorité des marchés financiers a fait plusieurs propositions à la Commission européenne dans le cadre d’un document de travail visant à favoriser l’innovation financière dans un cadre protecteur.

Dans un contexte d'intérêt croissant pour l'émission d'instruments financiers sur une blockchain, l'Autorité des Marchés Financiers a examiné les obstacles juridiques au développement des security tokens. Parmi les pistes avancées, un « digital lab » européen permettrait aux autorités nationales de lever certaines exigences réglementaires, en contrepartie de garanties appropriées.

Dans le cadre de ce document de travail, l’AMF estime ainsi que la « tokenisation » de la finance constitue « une tendance majeure », nécessitant à ce titre d’être « plutôt soutenue » que « combattue » via un cadre réglementaire adapté.



-
BONUS : LES LIVRES BLANCS À CONSULTER
Vous trouverez ci-dessous une sélection de divers livres blancs qui vous expliqueront les bases de Bitcoin et la technologie qui en fait un succès, ainsi que les conséquences et résultats que peuvent avoir les cryptomonnaies et la Blockchain sur la façon que fonctionne notre économie nationale et internationale.


...