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Peut-on freiner des quatre fers avec un âne ?

Des « méthodes musclées » et des « outils de torture » mais à qui la faute ?... 

Des « méthodes musclées » et des « outils de torture » mais à qui la faute ?... 


Que signifie Freiner des quatre fers ?
Freiner des quatre fers c’est tout faire pour retarder et s’opposer à une idée, un projet ou une proposition.

Dans cette expression, comme dans “tomber les quatre fers en l’air” (tomber à la renverse), les quatre fers sont ceux qui sont fixés sous les sabots du cheval. Au sens figuré, elle signifiait “utiliser tous les moyens en son pouvoir”, faire tout son possible pour atteindre un objectif, tel le cheval galopant vers une destination, avec, comme effet collatéral, la production d’étincelles sur les passages pavés.

Les spécificités du pied de l'âne : comment les gérer ?
Du point de vue anatomique, la structure interne du pied de l'âne est quasi-semblable au pied du cheval. Mais le pied de l'âne présente surtout des particularités au niveau de sa structure externe et de son fonctionnement.

Le sabot de l’âne est pourvu d'une corne plus dure et plus résistante

D'une manière générale, l'âne est plus touché par les déformations du sabot que le cheval. C'est pourquoi il faut le parer régulièrement.

On voit souvent des sabots d'ânes compromis par de plus ou moins graves erreurs de parage commises par des intervenants peu ou pas assez compétents, soit par des professionnels trop pressés ou irrités par le comportement peu coopératif de l'animal.

La fréquence du parage dépend de plusieurs facteurs (type de terrain, travail effectué, nourriture…), mais on peut dire que dans l'idéal, il faut intervenir tous les trois ou quatre mois.

Parer un âne n'est pas plus difficile que de parer un cheval, il faut juste respecter la spécificité de son pied et tenir compte des éventuelles malformations du sabot ou du membre.

Où les choses se compliquent, c'est lorsque l'on intervient sur des sujets « sauvages » que l'on doit au préalable « capturer » et qui n'ont pas l'intention de « collaborer »

Pour les ânes présentant une pathologie, la ferrure va les soulager et les aider dans certains cas à guérir. Il est possible de ferrer un âne à chaud ou à froid. Tout est une question d'éducation de notre ami aux grandes oreilles.

Pour que le maréchal-ferrant ou le vétérinaire puissent intervenir dans des conditions de sécurité et pour qu’ils arrivent à réaliser un travail de qualité, l’âne doit être éduqué. Il doit tenir à l’attache et pouvoir donner ses pieds correctement. En effet, il est extrêmement difficile de s’occuper d’un âne que l’on ne peut attraper, qui bouge sans arrêt ou pire, qui donne des coups de pied.

L'âne est très réactif et malin. Il peut se servir de son postérieur pour vous taper lorsque vous parez l'antérieur. Le fait de lui tenir un pied ne l'empêche pas de vous atteindre ou de se cabrer. Il faut donc toujours rester très vigilant.

Que l'on doive l'attraper au pré ou dans un box, il faut l'approcher prudemment

Lorsqu'il y a plusieurs ânes dans le pré, il faut tous les attraper et les laisser attachés pendant toute la durée de l'intervention.

Il faut attacher le sujet avec un licol résistant, très court, solidement à un mur ou un arbre, afin d'éviter qu'il puisse se tourner dans tous les sens.

Certains propriétaires d’ânes se plaignent de ne pas trouver de maréchal, ou que celui-ci emploie des « méthodes musclées » et des « outils de torture » comme le tord-nez. Mais à qui la faute ? Et que faire ? Laisser l’âne sans soins ou utiliser des moyens de contention pour nous aider à travailler ?



Sources : savour.euequipedia.ifce.fr /