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Le backtracking ou retour arrière

L'algorithmes pour résoudre des problèmes d'optimisation...


L'algorithmes pour résoudre des problèmes d'optimisation...


En période de pandémie, divers États ont mis à profit les technologies numériques pour lutter contre la propagation du coronavirus.
« Le retour sur trace (appelé aussi backtracking en anglais) est un algorithme qui consiste à revenir légèrement en arrière sur des décisions prises afin de sortir d'un blocage. La méthode des essais et erreurs constitue un exemple simple de backtracking
...
La résolution d’un problème par la méthode de backtracking repose sur la construction d’une solution partielle que l’on va améliorer afin de s’approcher de plus en plus de la solution finale. Si une solution partielle ne peut pas être améliorée, elle est abandonnée et l’on revient en arrière pour examiner d’autres solutions possibles. Via WikiP.

Le backtracking en période de confinement est un dispositif qui passe par la surveillance des systèmes de géolocalisation des smartphones.

Le but de cette pratique permet de reconstituer les déplacements des personnes suspectées d’être infectées afin de repérer les autres personnes ayant pu être contaminées.

Pour autant, il soulève une grande question sur les libertés individuelles alors que ces pratiques de «backtracking» ont déjà fait leurs preuves, comme à Singapour notamment, où la propagation du virus a considérablement ralenti.

LENGLET-CO

  • En Chine, chaque ville possède sa propre application, et les habitants doivent chaque matin prendre leur température et donner des informations sur leur état de santé.
  • Singapour a demandé aux citoyens de télécharger une application qui utilise le bluetooth pour savoir s'ils ont été à proximité de toute personne diagnostiquée avec le virus.
  • Taïwan a introduit des «clôtures électroniques» qui alertent la police si des patients suspects quittent leur domicile.
  • La Pologne a introduit une application qui oblige les patients atteints de coronavirus à prendre des selfies pour prouver qu'ils mettent correctement en quarantaine.
  • L'Autriche, la Belgique, Israël ou l'Allemagne utilisent les données télécom pour analyser les déplacements des personnes contaminées et mieux suivre l'évolution de l'épidémie.


En France, il pourrait donc faire son apparition très prochainement.

Comme le précise Numerama, la loi sur le renseignement de 2015 paraît déjà offrir l’arsenal juridique adéquat pour le recueil et l’exploitation en masse des données de géolocalisation auprès des opérateurs télécoms, notamment en temps réel.

Le backtracking repose sur la collecte et le traitement de la géolocalisation parmi d’autres données à caractère personnel : comment le mettre en œuvre sans risquer de porter atteinte aux droits des personnes ni de les stigmatiser ?

En réalité, dans ce contexte, le consentement individuel n’est pas requis ; la protection de la santé publique relève d'ailleurs des exceptions au RGPD et reste une compétence régalienne.

« Certains types de traitement peuvent être justifiés à la fois par des motifs importants d’intérêt public et par les intérêts vitaux de la personne concernée, par exemple lorsque le traitement est nécessaire à des fins humanitaires, y compris pour suivre des épidémies et leur propagation. »

De son côté, l'opérateur télécom Orange a annoncé collaborer avec les chercheurs de l'Institut français de la recherche médicale (Inserm) sur l'exploitation des données de géolocalisation afin d'analyser les déplacements de la population dans l'Hexagone et «d'alimenter sous quelques jours les autorités avec des indicateurs statistiques construits en toute conformité avec la réglementation sur les données personnelles».



Ces indicateurs permettraient notamment «d'estimer les mobilités par zone pour vérifier l'effectivité des mesures de confinement», «d'évaluer la discipline collective, et d'adapter en conséquence, à l'échelon national ou local, les mesures prises», et «d’adapter en temps réel le système de soin».



La réelle seule ombre au tableau de la bataille numérique contre le coronavirus : le fossé générationnel qu’il sous-tend.

Comme le souligne un passionnant article du quotidien Joongang Daily, toutes ces initiatives rendent encore plus évidente « la fracture numérique » qui se creuse depuis quelques années entre jeunes et vieux ... «Les Coréens ont pu réaliser à quel point la numérisation est importante à la suite de l'épidémie de coronavirus. L'épidémie motivera le comté à accélérer une transformation numérique, obligeant la mise en œuvre de systèmes tels que les soins médicaux à distance et l'éducation à distance », a déclaré Koo Ja-hyun, chercheur en chef à l'Institut coréen de développement.



Sources : Wikipedia.org cnews.fr / LaDepeche / LeTelegramme.fr / TheVonversation.com / hBusinessinsider.fr / Bfmtv.com / Rtl.fr / Futura-Sciences.com / UsbekEtRica.com / Edition.cnn.com / KoreaJoongangDaily.joins.com / FRAndroid.com / Numerama.com / Futura-Sciences.com

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