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Se lancer dans un marathon, un défi de mentalisation

Le sport, à partir d’un certain niveau de dévouement et de compétence, devient une discipline hautement psychologique, en plus de la phys...

Le sport, à partir d’un certain niveau de dévouement et de compétence, devient une discipline hautement psychologique, en plus de la physique.


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>> NosPensees.fr <<

Par Psychologie | Le 28 septembre 2018


Je me permets d'en souligner les points suivants:

Le sport, à partir d’un certain niveau de dévouement et de compétence, devient une discipline hautement psychologique, en plus de la physique. Affronter un rival ou rejoindre un groupe comme membre d’une équipe, dans n’importe quelle modalité, nécessite une mentalisation, des efforts, une préparation et une formation. Le succès personnel peut ainsi devenir inaccessible sans ces ingrédients.

Par conséquent, pour atteindre les objectifs, que ce soit professionnellement ou pour battre ses propres records, il est nécessaire de prendre soin de l’aspect mental. Se concentrer et « préparer la tête » pour la course est donc essentiel. Notamment si le sport est envisagé tel un défi dans lequel notre plus grand rival est nous-même, avec nos peurs et nos attentes.

L’épreuve mère en athlétisme est le marathon. Il s’agit peut-être de l’une des épreuves dans lesquelles le psychologique a la plus grande influence. Il en est ainsi pour l’entrainement, où les journées sont remplies de kilomètres et les jambes de petites ou grandes douleurs. Les bons marathoniens, ceux qui réalisent une préparation planifiée de l’épreuve, disent généralement que la chose la plus difficile est de le préparer. Ce qui ne signifie pas que les 42 km à parcourir soient dépourvus de mauvais moments.

L’entraînement physique s’accompagne d’une formation à la résilience. Des moments où la tentation d’abandonner est très grande. Des instants où les « qu’est-ce que je fais ici, seul et souffrant, alors que je pourrais être tranquillement à la maison à lire un livre ou, dans le cas des professionnels, m’être choisit un autre travail ? »

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Il convient de souligner, avant d’entrer pleinement dans la psychologie de l’épreuve, que courir un marathon devrait toujours être une décision dépourvue d’impulsion. Ce doit être la fin d’un long processus dans lequel le corps et l’esprit s’adaptent peu à peu à des charges de travail plus élevées. Courir une telle épreuve suppose un impact énorme au niveau organique, même pour les athlètes les mieux préparés. Il serait donc fou de le faire sans avoir effectué au moins deux ans d’entraînement et des compétitions plus courtes. Autrement dit, en ayant construit une phase physique et mentale importante avant de faire une préparation spécifique pour l’épreuve (3-4 mois).

Le psychologue Rocío Parrado souligne que le marathonien traverse différents états émotionnels lors de l’épreuve elle-même. Nous voyons que le corps possède une limite physique et mentale. De sorte qu’un sport aussi dur que celui-ci ne peut être pris à la légère même si vous vous entraînez. La mentalisation de cette exigence est primordiale.

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La mentalisation est nécessaire pour que les événements émotionnels qui se produisent pendant la course ne nous dominent pas et ne finissent pas par nous faire abandonner. C’est pourquoi l’entrainement psychologique préalable doit être basée sur l’anticipation.

Par conséquent, dans la préparation, en dépit de ne jamais courir la distance de la compétition, l’athlète se place, par l’accumulation des entraînements, dans des situations mentales similaires à la souffrance au marathon. Ceci est obtenu grâce à l’accumulation des entraînement ou à des points d’intensité très élevés et soutenus (séries).

Ces séries nous aideront en outre, avec les séances d’entraînement plus longues, à faire une estimation du rythme que nous devrons prendre pendant la course. C’est précisément le rythme qui sert d’ancrage à l’athlète pour ne pas aller trop vite dans les premiers kilomètres. Après le 30ième kilomètre, ce rythme tend à servir au contraire : aller vite malgré la fatigue.

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